Le Cégep de Chicoutimi accueillera 3 photojournalistes à l’occasion du Zoom Photo Festival!

Le Cégep de Chicoutimi accueillera 3 photojournalistes à l’occasion du Zoom Photo Festival!

À l’occasion du Zoom Photo Festival, le Cégep de Chicoutimi accueillera les trois photojournalistes Valérie Léonard, Chris Donovan et Frédéric Séguin pour donner une conférence au Théâtre Banque Nationale le jeudi 18 octobre de 12 h à 13 h 30.

 

VALÉRIE LÉONARD

Franco-Américaine, Valerie Leonard parcourt le monde en suivant sa thématique des « Travaux d’Hercule » dans laquelle elle montre la dignité d’hommes et de femmes vivant et travaillant dans des conditions extrêmement difficiles.
Elle prend le temps de vivre avec les populations et d’être totalement acceptée avant de commencer son travail. Avec patience et respect, elle attend le bon moment, la bonne lumière, pour capturer la beauté et la vérité de l’être humain. Elle espère ainsi parvenir à changer notre regard sur une humanité oubliée.

EXPOSITION – L’ENFER NOIR

Dans l’État du Jharkhand, au nord-est de l’Inde, la vallée de Damodar est un enfer sur terre. Les mines de charbon fonctionnent sans interruption depuis plus d’un siècle. L’extraction du « minerai noir » a détruit la faune et la flore. Depuis plus de quatre-vingt ans, un immense feu souterrain brûle, rejetant d’énormes quantités de dioxyde de carbone dans l’atmosphère. Tous les efforts pour l’éteindre ont été vains. Dans l’hostilité suffocante de cet environnement, une population misérable sacrifiée au développement économique de l’Inde travaille et survit malgré les nombreuses maladies provoquées par l’atmosphère toxique. Les plus chanceux sont employés par les compagnies minières. Pour un dollar par jour, des femmes et des hommes cassent le charbon qu’ils transportent dans des paniers d’osier à même leur tête pour charger les camions. Mais les plus nombreux, par milliers, ramassent illégalement avant l’aube le charbon pour le vendre au marché noir.

 

CHRIS DONOVAN

Chris Donovan est un photographe documentaire indépendant basé à Toronto. Originaire de la ville industrielle de Saint-Jean, au Nouveau-Brunswick, son travail se concentre sur la documentation de questions liées à l’industrie, au classisme environnemental et à l’identité. Il est également motivé par le désir de comprendre les expériences des autres et de contester les stéréotypes.
Ses clients pigistes comprennent The New York Times, The Globe and Mail, ESPN, Reuters, La Presse Canadienne et d’autres.

EXPOSITION – FLINT

«Quand nous allons dans des villes à prédominance blanche, les gens deviennent nerveux autour de nous,» a déclaré le joueur de football des Jaguars de Flint, Ray Lee. «Ils ne disent rien, mais vous pouvez le sentir, ils nous regardent différemment.»

Ils nous regardent différemment est un chapitre d’une exploration visuelle de la ville de Flint, au Michigan. Le reportage autour de la ville de Flint a été principalement concentré sur la crise de l’eau depuis 2014. Ce travail est né d’un désir de raconter une histoire différente après avoir couvert les premières nouvelles de la crise de l’eau.

Le travail explore les problèmes de la ville à travers les yeux de deux équipes secondaires de football et de basketball, les Jaguars de Flint. Les Jaguars sont une nouvelle équipe – une fusion des deux dernières écoles secondaires restantes dans une ville de 100 000 habitants qui ne disposait pas de fonds suffisants pour financer deux programmes de sport au secondaire.

 

FRÉDÉRIC SÉGUIN

Photojournaliste de Montréal, diplômé en Affaires internationales au HEC Montréal et actuellement à la maîtrise en développement international à l’Université Laval. Son regard se concentre sur les enjeux humanitaires. Il a couvert le tremblement de terre au Népal et ses répercussions ainsi que la crise des réfugiés du Moyen-Orient depuis les trois dernières années. Son travail au Népal a fait l’objet d’un livre et celui sur les réfugiés d’un long métrage documentaire à paraître prochainement.

EXPOSITION -RÉPLIQUE

Présent au Népal avant et pendant les secousses en 2015, j’ai pu documenter le pays tel qu’il était avant d’être à jamais changé. J’ai photographié le drame, de Katmandou jusqu’aux montagnes de Sindhupalchok, où j’ai failli perdre la vie lors de la réplique du 15 mai.

J’y suis retourné en 2017 pour poursuivre mon travail photographique avec une perspective nouvelle du temps qui s’écoule afin de constater ce qui avait changé ou non et pour guérir mes propres souvenirs.

Le projet qui en a résulté, Réplique, présente des images sur les moments apparemment innocents de la vie quotidienne au Népal en 2017, autant à Katmandou que dans la campagne. On entrevoit des signes de la tragédie, mais on se concentre sur le présent, parfois complètement rétabli. Les photos d’hier reviennent périodiquement comme des échos, des répliques, pour rappeler au spectateur que ce qui s’est passé s’efface graduellement.

 

 

Une initiative du Comité d’éducation interculturelle formé par des d’étudiants et des employés du Cégep de Chicoutimi.

Bienvenue à toute la population!