CONTRIBUER AU DÉVELOPPEMENT PAR L’ÉDUCATION
Voilà plus de vingt ans que les cégeps sont actifs en coopération internationale dans différents pays.
Ces projets s’inscrivent généralement en appui à des établissements d’enseignement technologiques ou à des ministères de l’éducation et visent le développement de programmes d’études techniques nationaux, la conception de matériel didactique et d’outils pédagogiques adaptés aux réalités locales et aux besoins locaux de main d’oeuvre.
Les projets de coopération incluent également de la formation de formateurs ou de personnel désigné dans les ministères.
LES VISÉES DE LA COOPÉRATION INTERNATIONALE
Afin d’apporter des solutions durables dans les pays visés par l’aide canadienne, le Cégep veut mettre à contribution ses ressources humaines et son expertise pédagogique au profit d’établissements scolaires afin d’améliorer leur offre de formation. Les pays en voie de développement s’intéressent de plus en plus à l’expertise québécoise en formation technique et à l’élaboration de programmes selon l’approche par compétences.
En effet, l’approche par compétences (APC) est un des éléments clés des réformes actuelles de l’éducation dans un grand nombre de pays, notamment en Europe, en Afrique et en Amérique-Latine. Ayant intégré cette approche pédagogique dans toutes ses formations collégiales depuis 1999, les cégeps possèdent une solide expérience avec l’approche par compétences qui semble de plus en plus reconnue à l’international.
C’est dans la perspective d’agrandir le rayonnement de son institution au-delà de la communauté locale et régionale que le Cégep a initié depuis 1994, des projets de coopération internationale. Il s’était doté d’une mission de développement international, affirmée à l’époque, dans le projet de renouveau collégial, comme volet complémentaire à la mission éducative.
Aujourd’hui, soucieux des grands enjeux mondiaux, le Cégep de Chicoutimi poursuit sa mission de développement et s’affaire, en collaboration avec d’autres cégeps, à mettre en place des programmes de formation qui correspondent davantage aux besoins du marché local d’emploi dans le pays dans le but d’améliorer la qualification des jeunes et, à terme, de favoriser le développement.