Un cerisier de virginie pour commémorer la journée du 30 septembre

Journée nationale de la vérité et de la réconciliation

Un cerisier de virginie pour commémorer la journée du 30 septembre

En tant qu’établissement d’enseignement supérieur où nous formons la société de demain, nous avons un rôle à jouer dans le processus de réconciliation. Notre démarche passe notamment par la commémoration de la journée du 30 septembre et un ensemble d’actions posées durant l’année.
La journée du 30 septembre a pour but depuis 2021 de reconnaître l’héritage tragique des pensionnats, des enfants disparus, des familles laissées derrière et des survivants de ces institutions. Elle coïncide avec la Journée de la chemise orange qui elle-même est célébrée depuis 2013.

André Gobeil, directeur général du Cégep de Chicoutimi et Alice Germain, aînée de la communauté ilnue de Mashteuiatsh

Panser les blessures
C’est ensemble, avec les étudiant.es, employé.es et partenaires du Cégep de Chicoutimi que nous devenons une communauté plus conscientisée et mieux outillée pour poursuivre les démarches de réconciliation. Il est donc primordial que nos étudiant.es autochtones se sentent entendu.es, soutenu.es et considéré.es et que les étudiant.es allochtones soient mieux informé.es et sensibilisé.es de la culture autochtone et de son passé. Nous tendons la main afin de panser les blessures et d’offrir notre appui aux victimes qui souffrent encore aujourd’hui, en posant des actions sincères et concrètes.

 

 

Sur la bonne voie
Bien qu’il y ait encore du chemin à faire, le Cégep de Chicoutimi et toute notre communauté ont mis en place de nombreuses actions qui contribuent à la démarche:
  • Création d’un comité sur la sécurisation culturelle;
  • Soutien individualisé à la réussite avec les Services Adaptés;
  • Accompagnement avant même l’arrivée sur le campus (lors de la tournée des communautés au printemps, les étudiant.es inscrit.es pour la rentrée d’automne sont rencontré.es) ;
  • Ouverture d’un local dédié à la communauté autochtone du Cégep où les étudiant.es ont un endroit commun pour discuter et se rassembler ;
  • Organisation de la Semaine Mamu qui, d’année en année, sert à mettre en valeur les cultures autochtones au sein du Cégep et à offrir des activités culturellement adaptées aux étudiant.es autochtones ;
  • Offre de bourses dédiées aux étudiants autochtones lors du gala de fin d’année ;
  • De gauche à droite: Claudia Simard, directrice générale adjointe du Centre Mamik Saguenay, André Gobeil, Alice Germain et Christophe Lévesque, conseiller au volet autochtone du Cégep de Chicoutimi

    Augmentation des occasions de socialisation et de partage grâce à des dîners organisés une fois par mois avec les étudiant.es autochtones;

  • Bonification et adaptation des pratiques pédagogiques dans certains programmes afin de les rendre plus adaptées culturellement ;
  • Organisation d’activités de commémoration pour souligner la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation du 30 septembre ;
  • Mise sur pied de tournées des communautés innues et atikamekw au printemps ;
  • Préparation et soutien à la réalisation d’activités culturelles, en fonction des besoins et des demandes;
  • Déploiement d’activités de sensibilisation aux réalités autochtones pour la communauté collégiale allochtone.
Plantation d’un cerisier: pour une démarche durable en perpétuelle évolution
Cette année, pour marquer sa volonté d’engagement dans un processus de réconciliation, le Cégep de Chicoutimi s’allie au Centre Mamik afin de planter un cerisier de Virginie, en plus d’inaugurer une plaque commémorative. Cet arbre, signifiant renouveau et continuité, est un symbole important dans la culture autochtone et trouvera sa place sur le terrain du cégep faisant directement face au Centre Mamik. Pour nous, ce cerisier est un symbole d’espoir pour l’avenir, qui nous l’espérons grandira pour voir un futur sous le signe de la guérison.