De la créativité dans nos laboratoires de biologie

Sciences de la Nature

De la créativité dans nos laboratoires de biologie

Les étudiant.es optent pour la méthode PCR afin d’amplifier l’ADN retrouvé dans les taches de sang sur le couteau. Avec rigueur, des échantillons d’ADN de chaque suspect sont collectés et minutieusement préparés pour l’analyse dans le laboratoire de biotechnologie.

Dans le laboratoire de biotechnologie du Cégep de Chicoutimi, une équipe d’étudiant.es jouent le rôle d’enquêteur.es se retrouvant face à une scène de crime déroutante. Dans ce scénario, le cadavre du professeur Adrien De Navarre gît sans vie sur le sol, tandis qu’un couteau ensanglanté est découvert à proximité, rompant la quiétude habituelle de cet espace dédié à la science et à la recherche.

Ce scénario proposé par Jonathan Tremblay, enseignant en biologie, a pour but de permettre aux étudiant.es de mettre leurs connaissances en pratique dans un contexte ludique et hors de l’ordinaire.

« En biologie c’est toujours comme ça : une partie théorique et une partie en laboratoire. La dynamique est vraiment différente, on voit que les étudiant.es sont autonomes et aiment le travail de manipulation en laboratoire. […] C’est vraiment plus concret, ça allume les feux des étudiant.es » explique Jonathan.

Une fois les échantillons amplifiés, les étudiant.es les soumettent à l’électrophorèse sur gel d’agarose, utilisant les équipements sophistiqués du laboratoire pour séparer les fragments d’ADN et révéler les profils génétiques distincts de chaque suspect.

L’opportunité de faire des manipulations qui peuvent être en lien avec des futurs emplois, est un facteur important pour les étudiant.es qui se demandent souvent si le parcours choisi correspondra réellement à leurs intérêts.

« Moi par exemple c’est en faisant ce cours là que j’ai réalisé ce que je voulais faire à l’université parce que d’être plongés dans le milieu et savoir ce qu’on y fait c’est plus le fun que juste de la théorie où on ne parle pas vraiment des manipulations, du milieu et du savoir-faire » explique l’étudiante en sciences de la nature Gaïa Gervais qui exprime aussi que la complémentarité de la théorie avec la pratique est la meilleure avenue pour l’apprentissage.