Le Cégep de Chicoutimi se dit prêt à poursuivre le travail avec l’Association des étudiantes et étudiants du Cégep de Chicoutimi (AGEECC) et la Société de transport de Saguenay dans le but d’amener éventuellement ses étudiants à adhérer au projet Accès libre.

Le Collège prend évidemment acte du résultat de la consultation effectuée il y a quelques jours concernant l’adhésion des étudiants au projet Accès libre. Il n’imposera pas la hausse des frais d’inscription envisagée.

« Plusieurs éléments sont à retenir de cet exercice, souligne le directeur général du Cégep de Chicoutimi, Monsieur André Gobeil. Il faut saluer qu’un très fort pourcentage de nos étudiants a eu l’occasion de se prononcer et que de ce groupe, un nombre significatif a manifesté le désir de poser un geste concret en faveur de la protection de notre environnement. »

En effet, si 43 % des étudiants n’étaient pas en accord avec le fait de hausser de 40 $ par session leurs frais d’inscription pour avoir accès au transport en commun, il faut rappeler que 37 % ont indiqué qu’ils étaient favorables à l’idée.

« Nos étudiants viennent de nous dire qu’ils n’étaient pas encore prêts à poser certains gestes, poursuit M. Gobeil. Nous entendons très bien leur message, mais d’un autre côté, nous estimons qu’il est de la responsabilité de la direction de notre Collège d’agir comme agent de changement et d’amener nos étudiants vers l’adoption de saines habitudes de vie et de bonnes pratiques en matière de protection de notre environnement. Il nous reste donc du travail à faire. »

Le Cégep de Chicoutimi conserve donc sa volonté d’inciter ses étudiants à adhérer au projet Accès libre.

« La suite des choses appartient à notre association étudiante, ajoute le directeur général. Si l’AGEECC veut remettre ce projet à l’avant, nous serons assurément à leur côté. D’ici là, cependant, il nous faudra communiquer avec nos étudiants pour bien comprendre les raisons qui ont motivé ceux qui se sont opposés au projet et aussi pour trouver les améliorations qui nous permettraient d’aller chercher l’assentiment général. »