Avez-vous déjà entendu parler du programme Technologie du génie métallurgique? Si la réponse est oui, pourriez-vous expliquer ce qui est appris dans ce programme collégial ou même le type d’emplois que les diplômés peuvent occuper à la suite d’une telle formation? Probablement pas, car il s’agit d’une formation encore méconnue mais qui est réellement un secteur d’avenir, ouvert sur un monde de possibilités.

En effet, en s’inscrivant en Technologie du génie métallurgique, l’étudiant apprend les propriétés d’une pièce métallique ou d’un alliage et sait en repérer les défauts pour assurer la qualité dans une chaîne de production. L’étudiant doit donc démontrer un fort intérêt pour la chimie et la physique car il devra effectuer diverses manipulations, avec de l’équipement hautement spécialisé, afin d’optimiser les résultats de ses analyses. Sur le marché du travail, ces diplômés seront donc appelés à travailler en étroite collaboration avec des ingénieurs, à superviser des opérateurs dans le but d’améliorer des procédés en les rendant plus performants, moins polluants et plus sécuritaires.

D’ailleurs, le marché de l’emploi est en grande pénurie de Technologue en génie métallurgique. À preuve, au 20 mars 2018, tous les finissants de ce programme ont trouvé un emploi, avant même d’avoir complété leur formation. Cela s’explique non seulement par le manque de main d’œuvre mais aussi parce que les étudiants réussissent souvent à garder un lien avec leur milieu de stage, en alternance travail-étude. Cela signifie qu’ils peuvent travailler tout l’été chez un employeur en lien avec leur formation, tout en étant rémunérés et en cumulant de l’expérience. Ainsi, les entreprises demeurent toujours très près de ce programme, ce qui permet des ajustements pour rester collés sur la réalité du marché et une belle porte d’entrée pour les étudiants après leur parcours collégial.