Lors de l’entraînement, différents entraîneurs vont promouvoir leur recette de respiration durant le sport. Exemple : inspiration et expiration seulement par le nez, inspiration et expiration seulement par la bouche, inspirer par le nez et expirer par la bouche ou vice versa, respiration lente et profonde, respiration abdominale, respiration thoracique, ne pas y penser…. En ai-je oublié? Bon le fait est que durant l’activité, le corps a besoin d’oxygène. L’apport d’oxygène par le nez est beaucoup moins important que par la bouche, ainsi, il est naturel d’ouvrir la bouche durant l’effort soutenu pour subvenir à la demande du corps. Au contraire, si ce n’est pas fait, cette situation pourrait nuire à la performance.

Dans certaines disciplines, l’utilisation de techniques respiratoires est alors nécessaire. Par exemple, lors de la natation que ce soit en style libre, à la brasse ou au papillon, on constate que la bouche et le nez sont à des temps différents sous l’eau. Il est donc impératif d’utiliser une technique.

Par contre chez un athlète de haut niveau, la technique devra être développée. L’effort soutenu demande une plus grande quantité d’oxygène dans les muscles; mais dans les muscles respiratoires aussi! Donc à cet effet, si la demande d’oxygène dans les muscles intercostaux et dans le diaphragme est trop importante, l’apport d’oxygène dans les autres muscles du corps sera moins important et ainsi pourrait diminuer la performance.

En résumé, pour vous chers athlètes récréatifs, ouvrez grand la bouche pour laisser l’oxygène remplir vos poumons et pour les autres athlètes de plus haut niveau, écoutez votre entraîneur!

Marie-Ève Claveau, enseignante en Techniques de physiothérapie au Cégep de Chicoutimi