Bientôt bachelière en Soins infirmiers, Nancy travaille présentement au Centre interdisciplinaire de simulations en santé (CISS) comme technicienne en simulation! Elle joue un rôle très important dans le développement des compétences des étudiantes et étudiants qui se pratiquent jour après jour dans nos salles de simulations!

Plus concrètement, qu’est-ce qu’une technicienne en simulation?                                                                                                 « Je prépare les simulations qui ont lieu au courant de la semaine dans les différents programmes. Comme on a plusieurs programmes qui utilisent nos salles de simulation, je dirais qu’une technicienne en simulation, c’est l’experte du déroulement, selon les standards en simulation. Elle s’occupe de tout mettre en place pour que les étudiantes et étudiants vivent une expérience de simulation des plus vraisemblable. On s’assure aussi que les scénarios représentent parfaitement les intentions pédagogiques de chacun des cours. »

Pourquoi avoir choisi le domaine des soins infirmiers?                                                                                                                   « C’est le plus beau métier du monde! C’est un domaine où l’environnement est en constant changement! C’est un peu comme si tu changeais de travail à toutes les fois, parce que ce sont des situations complètement différentes presqu’à tous les jours. En plus, je déteste la routine et je pense que c’est le métier parfait pour éviter de justement tomber dans une certaine routine! C’est aussi un métier où on doit toujours se tenir à jour et j’aime vraiment être tenue au courant des dernières avancées du domaine. »

Penses-tu que l’arrivée du CISS aide davantage les étudiants?                                                                                                       « Je suis convaincue du bénéfice de la pédagogie par la simulation! Ça permet de voir plusieurs situations qui ne pourraient être vues/vécues à l’hôpital. En effet, lors des stages, si la situation est « grave », les étudiants ont tendance à être spectateurs, alors que pendant nos simulations, comme il n’y a aucun danger, ce sont les étudiants qui deviennent les experts pour remédier à la situation! C’est très formateur et ça permet de développer une bonne confiance. »

Qu’est-ce que tu préfères du CISS?
« J’aurais tendance à dire que c’est le sentiment d’implication qui vient avec tout le processus de préparation des simulations. J’aime interagir avec les étudiantes et étudiants et les voir apprendre lors de nos scénarios. On est vraiment une belle équipe au CISS et on a beaucoup de latitude pour réaliser les simulations, c’est donc beaucoup de responsabilités en même temps, mais ça rend le tout vraiment stimulant. »

Qu’est-ce que tu aimerais voir se réaliser au CISS?
« J’aimerais que le CISS devienne un incontournable dans le milieu de l’enseignement des soins de santé. On est déjà sur une bonne lancée, puisque ça fait seulement 2 ans que le CISS existe et on présente déjà le projet dans différents colloques. J’aimerais donc que cette lancée continue et que le CISS soit mis en lumière à l’externe. J’aimerais aussi que ça devienne une référence pour ceux qui voudraient éventuellement faire un projet comme le nôtre. »