Aide-mémoire destiné aux professionnels de la santé qui interviennent avec des autochtones

• Pour les nations Cri-Eeyou, Naskapi et les Inuits du Nunavik, en raison de la Convention de la Baie-James et du Nord québécois, les soins de première ligne et la disponibilité des médicaments sont sous la responsabilité du gouvernement provincial. • Pour les autres nations du Québec, les soins de première ligne sont sous la responsabilité du gouvernement fédéral. • Tous les soins de deuxième et troisième lignes sont assurés par le gouvernement provincial. • En contexte urbain, plusieurs centres d’amitié autochtone offrent des services autour du bien-être physique, mental et communautaire. • L’accès à toute médication pour les Premières Nations et les Inuits non conventionnée est assuré par le gouvernement fédéral et celui-ci doit autoriser les médicaments ciblés. • Santé Canada gère les centres de désintoxication dédiés aux autochtones. Chaque communauté possède un dispensaire en santé qui est habituellement sous la responsabilité du gouvernement fédéral. Cependant, comme pour la Basse-Côte-Nord et le Nunavik, ils relèvent du provincial. • Les soins de santé mentale, autant cliniques que préventifs, sont donnés par des intervenants. • Les professionnels en santé mentale et quelques intervenants d’organismes communautaires font des visites irrégulières dans la communauté. • Pour les enfants malades ou en grands besoins, réclamer le programme Principe de Jordan pour les enfants des Premières Nations ou Initiative de l’enfant d’abord pour les enfants inuits. Ces programmes garantissent l’accès aux soins et la réponse sans délai aux besoins en matière de santé, de services sociaux et d’éducation. Utiliser ce principe assure que l’enfant est pris en charge, peu importe à quel gouvernement seront imputés les coûts des soins prodigués à l’enfant.   Connaître certains programmes de santé dédiés aux autochtones

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