L’expérience de Jennifer – De Bordeaux à Chicoutimi

Image d'un pont de Bordeaux, France

L’expérience de Jennifer – De Bordeaux à Chicoutimi

Je m’appelle Jennifer, j’ai 20 ans et j’ai décidé d’effectuer mon stage de 2 mois en communication au Cégep de Chicoutimi. À travers cet article, je vais vous expliquer toutes les démarches, vous parler de mon parcours, de mes rencontres et des choses bénéfiques que j’ai pu acquérir.

Comment j’ai vécu mon expérience

Je suis une étudiante de Bordeaux (France), où je fais un BTS (brevet de technicien supérieur) en Communication.

J’ai toujours été intéressée par l’organisation d’événements et mon rêve était de voir le Canada. Quoi de plus parfait que de pouvoir faire son stage dans son pays de rêve ?

Pour moi, le Canada représentait un pays avec plusieurs opportunités, une culture assez différente de la France, une nouvelle expérience à 6 heures de décalage horaire de mon pays. Cette nouveauté m’attirait énormément.

C’est pour cela que dès que j’ai su que mon école avait un partenariat avec le Cégep de Chicoutimi, je savais à la minute même où j’irais faire mon stage de fin d’année.

Je ne connaissais pas du tout Chicoutimi et ne savais même pas que cela pouvait être au Canada. Au début, je ne me suis pas trop penchée sur ce stage qui me paraissait tellement loin dans l’année ! Puis, le mois d’octobre arriva, novembre, décembre, janvier…

La décision se dessina de plus en plus et finalement, mon amie et moi apprenions que nous avons été choisies pour participer à ce stage !

Nous avons rencontré des employés du Cégep de Chicoutimi : Éric, Marjorie puis Jean-Pierre à Bordeaux. Ils ont été très chaleureux, et l’impatience de voir ce que serait ce stage m’a gagnée.

Puis les « problèmes » sont arrivés.

Nous avons été mis en contact avec Amélie. Elle nous a expliqué toutes les démarches administratives et j’ai compris que l’entrée au Canada ne se faisait pas comme ça. Les papiers ont pris un peu plus de 2 mois avant d’être prêts. N’ayant jamais eu de passeport, j’ai perdu du temps pour en faire la demande.

Ensuite, ma demande n’a pas été acceptée à temps. J’ai dû laisser mon amie partir seule et repousser mes billets à la semaine d’après. Le conseil que je pourrais donner aux futurs voyageurs, c’est de vraiment s’y prendre le plus tôt possible, peut-être au moins 6 mois en avance pour ne pas être stressé par le retard de l’acceptation de la demande de travail ou d’études et être obligé de changer la date du départ.

Plus le départ approchait, plus le stress me gagnait. L’avion n’est pas mon fort, donc le prendre seule pendant presque 10 heures m’inquiétait beaucoup !

Ça y est le jour du départ est arrivé.

Les au revoir avec la famille, le chéri, les amis ne sont jamais vraiment très faciles, mais au fond de moi, je savais que je partais quand même pour une très belle expérience et que quand je rentrerais, j’aurais plein de choses à leur raconter.

Départ 10 h 45 de Bordeaux – arrivée 15 h 45 Montréal (heure locale).

Le lendemain, je suis arrivée à Chicoutimi à 17 h après 7 heures de bus assez longues, mais heureusement, ce sont des bus tout confort : il y a de bons fauteuils, avec wifi gratuite, prise de courant et chauffeur très serviable.

J’ai enfin retrouvé mon amie et Manon m’a aussi accueillie avec un étudiant français. Je me suis tout de suite senti bien.

Nous sommes arrivés au Cégep, j’ai découvert la résidence et ma chambre.

Le décalage se faisait sentir, mais je voulais résister pour déjà commencer à rencontrer des gens et me faire à l’heure canadienne. Je me suis vite rendu compte que même à l’autre bout du globe, beaucoup de Bordelais étaient là et j’ai trouvé ça amusant.

Le premier jour de stage commença, j’ai intégré l’équipe très gentille du service de communications du Cégep. On m’a installée à mon bureau comme une vraie membre de l’équipe.

On sent qu’il y a une vraie différence entre le France et le Canada et j’ai adoré.

L’accent québécois était assez compliqué à comprendre au début, mais les petites expressions commençaient à ne plus me quitter. Comme par exemple dire constamment « OK » ou « c’est correct », ou bien « allô » pour dire bonjour. « Au revoir » se dit « bonjour » et « de rien » se dit « bienvenue ». Cela peut effectivement laisser perplexe !

Le maître mot qui résonne ici c’est vraiment la générosité. Tout le monde nous a parlé, on nous a proposé des visites. Le Cégep est vraiment animé par des gens tous très accueillants.

Je ne regrette en rien mon expérience canadienne. Je m’en souviendrai toujours.